Henri Portes raconte une de ses missions de résistance de jeune flic :
« Il me revient un fait extrêmement dangereux, mais aussi comique. Mon chef me dit : Demain tu iras à l’hôpital prison, le brigadier, chef de poste, te donnera une mission de confiance.
Cet hôpital se trouvait dans un pavillon du centre hospitalier, il y avait des détenus de droit commun et des détenus politiques, dans des salles de vingt lits sur trois étages. À chaque étage un palier assez vaste et une salle de (…)
Dans la police d’alors, sous l’oeil soupçonneux des SS, se côtoyaient des flics collaborateurs, mais aussi des ripoux, des truands, et même des résistants.
Les jeunes Allemands occupés à piller l’Europe étant massivement enrôlés dans la Wehrmacht, la police allemande d’occupation manquait (…)
Policiers Nuit et Brouillard
Une page méconnue de l’histoire de la résistance