Dans la police d’alors, sous l’oeil soupçonneux des SS, se côtoyaient des flics collaborateurs, mais aussi des ripoux, des truands, et même des résistants.
Les jeunes Allemands occupés à piller l’Europe étant massivement enrôlés dans la Wehrmacht, la police allemande d’occupation manquait donc d’effectifs, et compensait cette pénurie en recrutant ses hommes de main dans la pègre. Elle essayait aussi, bien sûr, de contrôler les policiers français.
D’un côté on trouvait ceux dont l’unique souci était de s’enrichir en servant les Allemands. De l’autre, des flics un peu butés qui voulaient faire leur métier : arrêter les malfrats, fussent-ils les protégés des occupants. Ce qui était osé, et risqué. Ça a été l’une des formes élémentaires de résistance policière, à côté des autres : le sabotage des enquêtes, le renseignement, l’aide sous forme multiple aux réseaux de résistance.
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