
Le 20 mai dans la cour d’honneur de l’ hôtel de Police de Bordeaux, s’est déroulée une cérémonie à la mémoire des policiers morts pour la France. Sur la photo, des policiers de tous grades morts pour la France en déportation.
Nuit et Brouillard aux bords de la Garonne les fait revivre.
L’un des héros du récit est le commissaire principal Paul Mamert, assassiné par les SS à Ebensee.

L’inspecteur-chef Duclos Roger était le chef de la Brigade annexe, dont les douze inspecteurs sabotaient les enquêtes demandées par la Gestapo. Mort à Neuengamme, où il fut déporté en mai 1944 avec son camarade Pierre Saufrignon.
Mon ami Henri Portes, ancien président de l’AACRMI (association des anciens combattants et résistants du ministère de l’intérieur), raconte comment à 20 ans, son chef lui confia la mission de convoyer Roger Duclos à l’hôpital, juste avant qu’il soit déporté. Il s’agissait de permettre à Duclos de donner d’ultimes et précieux renseignements : son réseau devait savoir ce que savaient les Allemands après les récentes arrestations :
« Il est certain, écrit Henri Portes, que Duclos aurait pu s’évader ce jour-là. S’il l’avait fait je ne serais vraisemblablement pas là aujourd’hui. Inconscience de la jeunesse. »
Les inspecteurs Rathoin, Azaïs, Tellechea, Campet, sont aussi dans Nuit et Brouillard aux bords de la Garonne... Et bien d’autres.
Campet François, du commissariat d’Arcachon, mort en déportation, était le père d’un autre policier résistant bien connu, Christian Campet, l’adjoint de Roger Landes, alias Aristide, chef du réseau anglais Actor qui alimentait en armes les maquis de la région Sud-Ouest, via les parachutages...
Nuit et Brouillard aux bords de la Garonne raconte les actions de ces policiers. Il sort le 19 juin. Vous pouvez dès maintenant le commander en librairie, ou auprès de l’auteur ici.